Comment choisir un appareil photo ?
Etape 1
Il s’agit de la première question qu’il faut se poser avant d’investir. Les tentations sont grandes et les nouveautés nombreuses chaque année. Si vous lisez ces lignes cela signifie déjà que vous êtes un minimum passionné par la photographie, mais qu’est-ce que cela représente réellement pour vous ? Posez-vous les questions suivantes pour bien cerner votre besoin :
- Êtes-vous un•e professionnel•le ou un•e amateur•trice ?
- Souhaitez-vous devenir un•e professionnel•le ?
- Avez-vous besoin de filmer des scènes au ralenti ?
- Vous faut-il un boîtier léger et compact ?
- Avez-vous des besoins spécifiques ? (rafale élevée, résistance à l’humidité et à la poussière,…)
- Souhaitez-vous aussi pouvoir filmer de façon qualitative ?
C’est en répondant à ces questions que vous arriverez petit à petit éliminer les boîtiers qui ne vous conviendront pas. N’oubliez pas non plus que le matériel photo coûte cher qu’il est donc important de réfléchir à long terme. Si vous n’êtes pas pressé et que vous savez que vous êtes capable d’économiser quelques dizaines d’euros tous les mois, il est alors peut-être plus judicieux pour vous de ne pas vous précipiter aujourd’hui sur un boîtier à 500€ mais d’attendre que votre budget grimpe autour des 800€ pour investir dans du matériel plus performant et que vous utiliserez plus longtemps.
Etape 2
50% pour le boîtier
50% pour l’objectif
20% pour les accessoires
Le choix de l’objectif est aussi important si pas plus important que le choix du boîtier. Ainsi, il ne faut jamais négliger le budget à prévoir pour l’achat d’un ou plusieurs objectifs car ceux sont surtout eux qui définiront vos possibilités une fois sur le terrain.
Le guidephotovideo.fr vous permet à ce jour de réaliser uniquement une recherche de boîtier nu, donc sans objectif (sauf cas particuliers des compacts et bridges qui ont un objectif intégré et non amovible). Ainsi, si vous budget total est de 1000€, je vous recommande vivement de chercher un boîtier dans les 500-700€ et de garder le reste de votre budget pour vous équiper d’un objectif de qualité.
Je vous propose donc de définir dès à présent votre budget afin de réaliser un premier tri.
Etape 3
Encombrement, poids et ergonomie : les éléments auxquels il faut penser !
Vous devez sans doute savoir qu’il existe différents types de boîtiers et que chacun d’entre eux a sa place sur le marché, reste à identifier celui qui correspond le mieux à votre besoin actuel… et futur !
LE REFLEX
Un boîtier Reflex se caractérise par la présence d’un miroir permettant de visualiser dans le viseur « ce que voit l’objectif », objectif que l’on peu inter-changer pour varier les plaisirs et évoluer.
Cette technologie mécanique et optique était celle utilisée du temps de l’argentique. Aujourd’hui les reflex numériques sont très populaires et répandus car ils ont longtemps été les seules alternatives intéressantes pour les amateurs passionnés et les professionnels. Un boîtier Reflex est rapide, fiable, efficace et il existe des modèles pour tous les budgets. Cependant le Reflex est souvent lourd et encombrant… de plus les technologies proposées en vidéo commencent à être dépassées au profit des nouveaux arrivants : les boîtiers Hybrides !
L’HYBRIDE
L’Hybride est de plus en plus utilisé par les amateurs et mêmes les professionnels. Le marché de l’Hybride a explosé ces dernières années grâce notamment aux innovations proposées par les marques comme Sony et Panasonic.
Un boîtier Hybride se caractérise par l’absence de miroir mais préserve la possibilité de changer d’objectif et donc d’évoluer dans son travail petit à petit. Cette absence de miroir permet d’obtenir un boîtier moins lourd et plus compact qu’un Reflex pour des performances égales voir parfois bien meilleures sous certains aspects. En effet, les boîtiers Hybride les plus récents sont de véritables monstres de technologies capables de réaliser un suivi sur un oeil à une vitesse folle. D’autres options très utiles en vidéo sont également souvent disponibles comme par exemple la possibilité d’afficher en temps réel l’Histogramme, le Focus Picking ou encore les Zebras. Autant d’options de visualisation qui s’avèrent être d’une très grande utilité pour filmer mais qui, malheureusement, sont très gourmandes en énergie… En effet, l’un des points faible de l’Hybride est l’autonomie des batteries et la surchauffe, mais ces soucis commencent à être réglés par les marques. Bref, vous l’aurez compris, l’Hybride constitue une alternative de qualité au Reflex, pour un poids et un encombrement réduit ainsi que des performances impressionnantes.
LE COMPACT
Vous avez déjà toutes et tous eu en main un Compact, il s’agit du boîtier préféré du touriste dont la priorité est la portabilité. La Compact est en effet léger et il tient souvent dans une poche.
Cependant, il n’y a pas de miracle, en privilégiant ces éléments là, il a bien fallu faire des concessions quelque part : l’ergonomie est réduite et le capteur de petite taille. Effectivement, contrairement à ce que l’on pourrait croire, bien que les boîtiers Compacts soient destinés au grand public, ils sont généralement peu ergonomiques. Ces boîtiers proposent une prise en main peu confortable, leurs boutons sont minuscules et on perd souvent beaucoup trop de temps et de cheveux à fouiller dans les menus (sauf bien sûr si vous vous en servez uniquement en mode Automatique). En raison de sa petite taille, le boîtier Compact embarque généralement un capteur de petite taille également, ce qui est fait un boîtier peu performant en basse lumière et frustrant lorsque l’on souhaite travailler sur la profondeur de champ. Il existe cependant aujourd’hui des Compacts performants, rapides et efficace même pour une utilisation professionnelle comme par exemple le RX1R de Sony, mais il va falloir y mettre le prix ! Retenez que le Compact reste le meilleur ami du touriste amateur de photos souvenir sans grandes ambitions artistiques. Le fait de ne pas pouvoir changer d’objectif et de ne pas pouvoir facilement travailler sur la profondeur de champ rend son usage très limité et frustrant si vous souhaitez évoluer et vous perfectionner techniquement.
LE BRIDGE
Les Bridge maintenant, pour faire simple il s’agit d’un compact survitaminé à coup de gros zoom et parfois aussi de Frame Rate (images/sec) plus élevés.
L’ergonomie et l’autonomie d’un Bridge se rapproche de celle d’un Reflex ou d’un Hybride mais vous ne retrouverez pas pour autant les mêmes performances de ces derniers. De plus, comme pour les Compacts, vous ne pouvez pas changer d’objectif, ce qui en fait un boîtier peu évolutif et frustrant dans la durée. Sauf si vous cherchez absolument un boîtier abordable pour observer votre voisin/voisine ou que vous adorer les gros ralentis peu importe leur qualité, partez du principe qu’un Bridge n’est pas vraiment une solution satisfaisante à long terme.
Pour résumer
- Reflex : Gros, encombrant mais fiable et performant
- Hybride : Tendance actuelle, plus compact et très performant
- Compact : Ultra transportable mais souvent peu performant
- Bridge : Propose souvent un zoom important et parfois aussi de grands Frame Rates
- Action Cam : Passe-partout et adapté au sport
Le tableau ci-dessous résume bien ce que je viens de vous expliquer.
Compact | Bridge | Reflex | Hybride | Action Cam | |
Encombrement & Poids | |||||
Objectif interchangeable | |||||
Ergonomie | |||||
Efficacité & Fiabilité | |||||
Autonomie | |||||
Polyvalence | |||||
Évolutif | |||||
Artistiquement épanouissant |
Il ne vous reste plus qu’à faire vos choix en connaissance de cause.
En complément du choix du type de boîtier, peut-être que la taille et le poids de celui-ci sont des critères importants pour vous. Comme je vous le disais plus haut, nous avons longtemps été habitué à la norme du Reflex lourd et encombrant, mais il existe aujourd’hui d’excellents boîtiers dans des formats très transportables. Si vous voyagez beaucoup ou que vous cherchez la discrétion, un boîtier peu encombrant et léger sera votre meilleur ami. N’oubliez jamais que si vous devez constamment sacrifier des chaussettes dans votre sac à dos pour faire de la place à votre boîtier, vous arrêterez rapidement de le trimbaler et donc de vous en servir. Cependant certaines personnes souhaitent privilégier la prise en main et l’ergonomie générale, dans ce cas précis un boîtier trop léger ou trop petit est a éviter.
- Faible encombrement : Moins de 620 cm3
- Intermédiaire : Moins de 1050 cm3
- Peu importe : Tous les boîtiers
- Léger : Moins de 460 g
- Intermédiaire : Moins de 700 g
- Peu importe : Tous les boîtiers
« Une des grandes révolutions pour moi en passant du 5D à l’aRIII, c’est l’écran orientable ! » Si même Sébastien Roignant le dit ! On retrouve aujourd’hui un écran orientable sur la grande majorité des boîtiers grand public mais pas forcément sur les boîtiers Reflex pro. Pourquoi ? Difficile à dire… mais les constructeurs commencent à comprendre que cette option est devenue un véritable critère d’achat au fil du temps.
Il faut identifier deux types de besoins :
- pouvoir cadrer facilement depuis le raz du sol sans avoir à se coucher par terre
- pouvoir se prendre en photo ou filmer en facecam pour réaliser des Selfies ou VLOGs
Dans le premier cas, un écran qui s’oriente vers le haut et le bas fera l’affaire, mais dans le deuxième cas il faudra bien vérifier que celui-ci peut également se retourner vers vous lorsque vous tenez le boîtier face à vous. Le guidephotovideo.fr vous propose donc de filtrer (ou pas) les boîtiers sur ces deux types d’écrans orientables.
A vous de choisir !
- Oui : Orientation de l’écran vers le haut et/ou le bas
- Oui avec orientation Selfie : Orientation de l’écran vers le haut et/ou le bas et possibilité de retourner l’écran pour se filmer soi-même
- Non : Ecran fixe
Etape 4
Nous avons terminé avec la partie cosmétique du boîtier, parlons maintenant de choses plus techniques. Les performances et caractéristiques du capteur qui équipe votre boîtier vont définir les compétences de celui-ci.
Attardons-nous ici sur les caractéristiques les plus importantes à connaître et identifier sur un capteur.
SA DÉFINITION
Il s’agit surement du paramètre le plus connu des débutants. La définition correspond au nombre de pixels du capteur, par exemple 24 millions de pixels que l’on notera 24Mpx. Attention à ne pas confondre définition et résolution ! La résolution correspond à un nombre de pixel rapporté à une surface, par exemple 300dpi, soit 300 pixels par pouce. D’une manière général retenez que plus vous avez de pixels plus votre image sera détaillée mais plus votre fichier sera gros et lourd à traiter. Il n’est donc pas forcément nécessaire de vouloir à tous prix une grande définition car selon votre besoin il est peut-être préférable de réduire la définition au profit d’une meilleure gestion des situations à basse luminosité. Prenez par exemple un capteur d’une dimension de 24x36mm avec 24Mpx et un autre capteur de la même dimension (24x36mm) mais cette fois-ci avec seulement 12Mpx.
Les photosites (pixels) du premier seront forcément plus petits que ceux du deuxième, il sera donc en théorie moins performant pour gérer la faible luminosité. Cela reste un raisonnement théorique qui, dans la pratique, est bien plus complexe que ça en raison de l’immense diversité des technologies de capteurs présentes sur le marché. Par exemple, un Sony a7RIII équipé d’un capteur 24x36mm de 42Mpx de dernière génération est plus performant en basse lumière qu’un Canon 5D mark II et son capteur 24x36mm vieillissant de 18Mpx. Partez du principe qu’une définition située entre 18 et 24Mpx convient à 99% des situations, en deçà c’est un peu faible et au-delà ce n’est pas spécialement nécessaire sauf si vous avez un réel besoin de détail (photographie de studio, d’architecture,…).
Si vous avez des exigences en terme de définition, je vous laisse les préciser ci-dessous.
(valeurs exprimées en Mpx)
SA TAILLE
Il va de soi qu’il n’est physiquement pas possible d’intégrer un grand capteur dans un petit smartphone ou un appareil photo Compact. Ainsi, il existe des capteurs de différentes tailles pour différents besoins. Mais attention, il est possible de retrouver des tailles différents pour un même type de boîtier (il existe par exemple des Reflex avec un petit capteur et d’autres avec un grand capteur). D’une manière générale et sans rentrer dans les détails, retenez qu’un grand capteur aura plus de facilité à gérer des situations de basse luminosité ; qu’un petit capteur permet quand à lui d’utiliser des optiques de plus petite taille ; qu’un grand capteur permet de travailler plus facilement sur la petite profondeur de champ ; ou encore qu’un petit capteur offre rapidement la possibilité de zoomer loin (techniquement c’est un peu plus complexe que ça, mais l’idée est là).
Les normes connaître sont les suivantes :
- Le Plein Format (aussi appelé « Full Frame » ou « 24×36 »)
Ils’agit de la norme héritée de la pellicule argentique. Le capteur fait 24mm de haut par 36mm de large, c’est le plus grand capteur disponible chez votre revendeur habituel. Il existe des capteurs plus grands comme le Moyen Format, mais ce sont des boîtiers très chers et spécifiques. - L’APS-C
Environ 1/3 plus petit que le Plein Format, la norme APS-C est également très répandue. Il fait environ 15mm de haut sur 23mm de large (quelques variations selon la marque). - Le Micro 4/3
Environ 2 fois plus petit que le Plein Format, la norme Micro 4/3 est très utilisée par la marque Panasonic et sur des boîtiers Hybride accessibles. Il fait 13mm de haut sur 17,3mm de large. - Les tailles plus petites
Les plus répandues sont les 1″ et les 1/2,3″. Ces capteurs commencent a être très petits mais il est tout a fait possible d’obtenir de belles images avec. Bien évidemment il existe des capteurs encore plus petits qui équipent nos smartphones.
Le tableau qui suit devrait pouvoir vous aider à faire votre choix (peut-être par élimination ?).
1/2,3″ | 1″ | Micro 4/3 | APS-C | Plein Format | |
Dimensions (mm) | 4,5×6,2 | 8,8×13,2 | 13×17,3 | ~15×23 | 24×36 |
Travail sur la profondeur de champ | |||||
Travail sur les sujets très éloignés | |||||
Poids et taille des objectifs | |||||
Compétences en basse lumière | |||||
Taille du boîtier | |||||
Polyvalence | |||||
Qualité d’image | |||||
Artistiquement épanouissant | |||||
Budget (boîtier & objectifs) |
A vous de jouer ! Quelle(s) taille(s) de capteur souhaitez-vous ?
Si vous avez des exigences en terme de taille de capteur, je vous laisse les préciser ci-dessous.
(valeurs exprimées en Mpx)
SA TECHNOLOGIE
Ce point va être rapidement traité car le but ici n’est pas de s’étaler dans la technique mais de rester simple et efficace. La technologie des boîtiers ne cesse d’évoluer et ces dernières années ont été très riches en évolutions. Partez tout simplement du principe qu’un boîtier récent (moins de 2 ans) proposera théoriquement de meilleures performances, toutes catégories confondues, que ses grand-frères plus âgés. Mais attention, cela ne signifie pas pour autant qu’un boîtier de plus de 2 ans est juste bon à être jeté ! N’importe quel boîtier reste un outil permettant de s’épanouir et de développer sa créativité. Les capteurs les plus récents permettent de littéralement voir dans le noir, réaliser des suivis de focus à des vitesses et précisions folles ou encore de partager en quasi temps réel vos réalisations sur les réseaux sociaux. Mais est-ce indispensable pour votre besoin ? Si la réponse est oui, optez pour la nouveauté, si la réponse est non, achetez de l’occasion !
SA STABILISATION (ou pas)
Nous arrivons à une option révolutionnaire mais qu’il faut aborder de façon prudente. Certains boîtiers proposent un capteur stabilisé sur 5 axes (technologie nommée IBIS ou encore ISS) grâce auquel il vous est possible de voir disparaître tous les micro-tremblements et donc flous de mouvement que vous pouviez parfois voir apparaître sur vos images réalisées avec une vitesse d’obturation lente. Cette technologie est bluffante et rend d’énormes services lorsque vous photographiez à main lever. Toutes les marques ne proposent pas encore de capteur stabilisé et cela est tout a fait cohérent. En effet, il peut être parfois plus intéressant d’avoir un capteur fixe lorsque l’on souhaite utiliser les fonctionnalités vidéo d’un boîtier. Mais pour en revenir à la photo, je pense que cette option est indispensable pour quiconque cherche a économiser lors de l’achat d’objectifs. Ces derniers sont nettement plus onéreux lorsqu’ils sont stabilisé optiquement parlant. Ainsi disposer d’un capteur stabilisé permet d’utiliser n’importe quelle optique (même vintage) et de bénéficier d’une stabilisation interne.
Mais pas de panique si vous ne trouvez pas de boîtier au capteur stabilisé dans votre budget, vous vous en sortirez également en étant très prudent lors de vos prises de vue.
Si vous avez des exigences en terme de stabilisation, je vous laisse les préciser ci-dessous.
(valeurs exprimées en Mpx)
Etape 5
La plage de sensibilité ISO est un paramètre très important de n’importe quel appareil photo. Lorsque vous êtes confronté à des conditions de faible luminosité, il est nécessaire de pouvoir augmenter la valeur ISO sans pour autant sacrifier drastiquement la qualité d’image. On assiste ces dernières années à une véritable course à la plus haute et meilleure sensibilité. Mais est-ce vraiment important de pouvoir grimper à plus de 52.600 ISO ?
La réponse à cette question n’est pas évidente car bon nombre d’autres paramètres peuvent entrer en jeu lorsque l’on tente de comparer la qualité de différents boîtier (technologie du capteur, processeur,…). D’une façon générale nous pouvons tout de même affirmer que peu de personnes photographies à plus de 12.800 ISO. Il s’agit de cas très spécifiques qu’il est forcément agréable de pouvoir gérer mais pas indispensable pour beaucoup d’entre vous.
Cependant, une « bonne montée en ISO » est souvent la garantie d’une excellente qualité d’image à des valeurs plus communes comme 3200 ISO ou encore 6400 ISO bien plus fréquemment utilisées.
A vous maintenant de déterminer si la plage ISO de votre futur boîtier est un critère important et si oui quelles sont vos exigences ?
Etape 6
Pouvoir réaliser des prises de vue en continu et à haute fréquence permet d’immortaliser la beauté des mouvements les plus rapides. Solution de facilité selon certains, options ultra pratique pour d’autre, ce qui est certain c’est que cette option a très vite été adopté lors de son apparition du temps de l’argentique. Depuis la technologie a évoluée et c’est perfectionnée pour atteindre aujourd’hui des vitesses de rafale totalement folle sur certains boîtier (24 photos RAW par seconde pour le petit Sony RX100 Mark VI par exemple) venant rivaliser des fréquences d’images que l’on connait très bien en vidéo. Mais attention, cela ne signifie en aucun cas qu’il soit possible de « filmer » dans ce mode !
Pour faire simple, demandez-vous si vous êtes attirés par la photo animalière ou sportive, dans quels cas une vitesse de rafale élevée (disons à partir de 10 ims/s) vous permettra de vous épanouir face à vos sujets. Attention tout de même à ne pas vous laisser séduire par de très hautes performances en rafales au détriment de la qualité de l’image, notamment lorsque vous avez à faire à de petits capteurs (1″ et plus petits) pour lesquels il est forcément plus simple de réaliser une suite de photo à grande vitesse (idem pour les capteurs à faible définition).
Encore une fois ici, tout est question d’équilibre, de budget et surtout de besoin.
- Moins de 5 img/s : C’est clairement faible, mais si cela vous importe peu vous n’aurez rien à reprocher à votre boîtier
- Entre 5 et 10 img/s : Confortable et passe-partout, il s’agit de la norme que l’on retrouve sur une grande majorité de boîtiers aujourd’hui
- Entre 10 et 15 img/s : Vous entrez dans la cours des grands, ces vitesses sont idéales pour la photographie animalière ou sportive
- Plus de 15 img/s : Il s’agit de boîtiers spécialisés et ultra performants mais peut-être que de tels vitesses sont aussi proposées sur des boîtiers entrée ou milieu de gamme, dans quels cas prudence quant à la qualité globale de l’offre (notamment la taille du capteur et la qualité de l’image !)
Etape 7
Nous parlions précédemment de vitesse avec la rafale. Place maintenant à un autre paramètre qui peut être important pour certains d’entre vous : la vitesse d’obturation maximale proposée par le boîtier. Il s’agit cette fois du temps d’exposition le plus rapide proposé par le boîtier afin de vous permettre de figer des mouvements plus ou moins rapides. Néanmoins gardez tout de suite en tête qu’il est déjà rare de monter à plus de 1/4000 de seconde… Ainsi les boîtiers proposant des vitesses foudroyantes comme le 1/16000 voir même le 1/32000 ne servent honnêtement pas à grand chose au quotidien… Ces performances sont notamment rendues possibles par un système d’obturation électronique parfois proposé en supplément du système mécanique classique.
- Moins de 1/2000 : Des performances relativement faibles que l’on retrouve sur les boîtiers entrée de gamme, il reste néanmoins possible de s’amuser !
- Entre 1/2000 et 1/8000 : Confortable et passe-partout, il s’agit de la norme que l’on retrouve sur une grande majorité de boîtiers aujourd’hui
- Plus de 1/8000 : Adaptées à un besoin spécifique et nécessite une connaissance des problématique d’éclairage
Etape 8
L’utilisation du flash intégré d’un boîtier est quelque chose que nous ne recommandons pas. Si vous souhaitez besoin d’une source de lumière pour la réalisation de vos photos (reportage, photo de soirée,…) mieux vaut s’équiper d’un flash externe type cobra qui vient se fixer sur la griffe supérieur du boîtier (il vous faut donc un boîtier avec cette griffe).
Cependant, nous ne pouvons pas non plus négliger totalement la présence ou non d’un flash intégré car celui-ci peu s’avérer très utile dans deux cas précis :
- Si vous avez un réel besoin de flash, que vous débutez et n’avez pas les moyens de vous équiper d’un flash externe. Mais là encore mieux vaut bricoler un diffuseur à votre flash intégré.
- Si vous souhaitez pouvoir déclencher d’autres flash à distance grâce à votre flash intégré.
En effet, ce deuxième aspect est très utilisé des photographes studio qui ne possèdent pas de système de synchronisation flash filaire ou sans fil dédié. Il est alors possible de paramétrer ses flashs externes pour qu’ils se déclenchent lors de l’émission du flash intégré au boîtier.
Etape 9
Ici le choix devrait être simple pour vous. Si vous êtes un professionnel, donc que vous avez des clients, il est préférable pour vous d’utiliser un boîtier proposant deux supports d’enregistrement (« double slot »). A l’inverse, si vous êtes un amateur, un seul support d’enregistrement devrait vous convenir.
Il est maintenant temps de découvrir quels boîtiers sont fait pour vous !
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