Comment choisir sa caméra ?
Etape 1
Il s’agit de la première question qu’il faut se poser avant d’investir. Les tentations sont grandes et les nouveautés nombreuses chaque année.
Si vous lisez ces lignes cela signifie déjà que vous êtes un minimum passionné par la réalisation vidéo, mais qu’est-ce que cela représente réellement pour vous ? Posez-vous les questions suivantes pour bien cerner votre besoin :
- Êtes-vous un•e professionnel•le ou un•e amateur•trice ?
- Avez-vous besoin de filmer des scènes au ralenti ?
- Vous faut-il un boîtier léger et compact ?
- Avez-vous des besoins spécifiques ? (rafale élevée, résistance à l’humidité et à la poussière,…)
- Souhaitez-vous aussi pouvoir filmer de façon qualitative ?
C’est en répondant à ces questions que vous arriverez petit à petit éliminer les boîtiers qui ne vous conviendront pas. N’oubliez pas non plus que le matériel vidéo coûte cher qu’il est donc important de réfléchir à long terme. Si vous n’êtes pas pressé et que vous savez que vous êtes capable d’économiser quelques dizaines d’euros tous les mois, il est alors peut-être plus judicieux pour vous de ne pas vous précipiter aujourd’hui sur un boîtier à 500€ mais d’attendre que votre budget grimpe autour des 800€ pour investir dans du matériel plus performant et que vous utiliserez plus longtemps.
Etape 2
Commençons par le critère qui ressort en premier : le budget !
Gardez bien en tête qu’acheter une caméra (ou un appareil photo) c’est diviser son budget en deux parties distinctes.
50% pour le boîtier
50% pour l’objectif
Le choix de l’objectif est aussi important si pas plus important que le choix du boîtier. Ainsi, il ne faut jamais négliger le budget à prévoir pour l’achat d’un ou plusieurs objectifs car ceux sont surtout eux qui définiront vos possibilités une fois sur le terrain.
Le guidephotovideo.fr vous permet à ce jour de réaliser uniquement une recherche de boîtier nu, donc sans objectif (sauf cas particuliers des compacts et bridges qui ont un objectif intégré et non amovible). Ainsi, si vous budget total est de 1000€, je vous recommande vivement de chercher un boîtier dans les 500-700€ et de garder le reste de votre budget pour vous équiper d’un objectif de qualité.
Je vous propose donc de définir dès à présent votre budget afin de réaliser un premier tri.
Etape 3
Encombrement, poids et ergonomie : les éléments auxquels il faut penser !
Vous devez sans doute savoir qu’il existe différents types de boîtiers et que chacun d’entre eux a sa place sur le marché, reste à identifier celui qui correspond le mieux à votre besoin actuel… et futur !
LE REFLEX
Un boîtier Reflex se caractérise par la présence d’un miroir permettant de visualiser dans le viseur « ce que voit l’objectif », objectif que l’on peu inter-changer pour varier les plaisirs et évoluer.
Cette technologie mécanique et optique était celle utilisée du temps de l’argentique. Aujourd’hui les reflex numériques sont très populaires et répandus car ils ont longtemps été les seules alternatives intéressantes pour les amateurs passionnés et les professionnels. Un boîtier Reflex est rapide, fiable, efficace et il existe des modèles pour tous les budgets. Cependant le Reflex est souvent lourd et encombrant… de plus les technologies proposées en vidéo commencent à être dépassées au profit des nouveaux arrivants : les boîtiers Hybrides !
L’HYBRIDE
L’Hybride est de plus en plus utilisé par les amateurs et mêmes les professionnels. Le marché de l’Hybride a explosé ces dernières années grâce notamment aux innovations proposées par les marques comme Sony et Panasonic.
Un boîtier Hybride se caractérise par l’absence de miroir mais préserve la possibilité de changer d’objectif et donc d’évoluer dans son travail petit à petit. Cette absence de miroir permet d’obtenir un boîtier moins lourd et plus compact qu’un Reflex pour des performances égales voir parfois bien meilleures sous certains aspects. En effet, les boîtiers Hybride les plus récents sont de véritables monstres de technologies capables de réaliser un suivi sur un oeil à une vitesse folle. D’autres options très utiles en vidéo sont également souvent disponibles comme par exemple la possibilité d’afficher en temps réel l’Histogramme, le Focus Picking ou encore les Zebras. Autant d’options de visualisation qui s’avèrent être d’une très grande utilité pour filmer mais qui, malheureusement, sont très gourmandes en énergie… En effet, l’un des points faible de l’Hybride est l’autonomie des batteries et la surchauffe, mais ces soucis commencent à être réglés par les marques. Bref, vous l’aurez compris, l’Hybride constitue une alternative de qualité au Reflex, pour un poids et un encombrement réduit ainsi que des performances impressionnantes.
LE COMPACT
Vous avez déjà toutes et tous eu en main un Compact, il s’agit du boîtier préféré du touriste dont la priorité est la portabilité. La Compact est en effet léger et il tient souvent dans une poche.
Cependant, il n’y a pas de miracle, en privilégiant ces éléments là, il a bien fallu faire des concessions quelque part : l’ergonomie est réduite et le capteur de petite taille. Effectivement, contrairement à ce que l’on pourrait croire, bien que les boîtiers Compacts soient destinés au grand public, ils sont généralement peu ergonomiques. Ces boîtiers proposent une prise en main peu confortable, leurs boutons sont minuscules et on perd souvent beaucoup trop de temps et de cheveux à fouiller dans les menus (sauf bien sûr si vous vous en servez uniquement en mode Automatique). En raison de sa petite taille, le boîtier Compact embarque généralement un capteur de petite taille également, ce qui est fait un boîtier peu performant en basse lumière et frustrant lorsque l’on souhaite travailler sur la profondeur de champ. Il existe cependant aujourd’hui des Compacts performants, rapides et efficace même pour une utilisation professionnelle comme par exemple le RX1R de Sony, mais il va falloir y mettre le prix ! Retenez que le Compact reste le meilleur ami du touriste amateur de photos souvenir sans grandes ambitions artistiques. Le fait de ne pas pouvoir changer d’objectif et de ne pas pouvoir facilement travailler sur la profondeur de champ rend son usage très limité et frustrant si vous souhaitez évoluer et vous perfectionner techniquement.
LE BRIDGE
Les Bridge maintenant, pour faire simple il s’agit d’un compact survitaminé à coup de gros zoom et parfois aussi de Frame Rate (images/sec) plus élevés.
L’ergonomie et l’autonomie d’un Bridge se rapproche de celle d’un Reflex ou d’un Hybride mais vous ne retrouverez pas pour autant les mêmes performances de ces derniers. De plus, comme pour les Compacts, vous ne pouvez pas changer d’objectif, ce qui en fait un boîtier peu évolutif et frustrant dans la durée. Sauf si vous cherchez absolument un boîtier abordable pour observer votre voisin/voisine ou que vous adorer les gros ralentis peu importe leur qualité, partez du principe qu’un Bridge n’est pas vraiment une solution satisfaisante à long terme.
Le tableau ci-dessous résume bien ce que je viens de vous expliquer.
Compact | Bridge | Reflex | Hybride | Action Cam | |
Encombrement & Poids | |||||
Objectif interchangeable | |||||
Ergonomie | |||||
Efficacité & Fiabilité | |||||
Autonomie | |||||
Polyvalence | |||||
Évolutif | |||||
Artistiquement épanouissant |
Il ne vous reste plus qu’à faire vos choix en connaissance de cause.
En complément du choix du type de boîtier, peut-être que la taille et le poids de celui-ci sont des critères importants pour vous. Comme je vous le disais plus haut, nous avons longtemps été habitué à la norme du Reflex lourd et encombrant, mais il existe aujourd’hui d’excellents boîtiers dans des formats très transportables. Si vous voyagez beaucoup ou que vous cherchez la discrétion, un boîtier peu encombrant et léger sera votre meilleur ami. N’oubliez jamais que si vous devez constamment sacrifier des chaussettes dans votre sac à dos pour faire de la place à votre boîtier, vous arrêterez rapidement de le trimbaler et donc de vous en servir. Cependant certaines personnes souhaitent privilégier la prise en main et l’ergonomie générale, dans ce cas précis un boîtier trop léger ou trop petit est a éviter.
« Une des grandes révolutions pour moi en passant du 5D à l’aRIII, c’est l’écran orientable ! » Si même Sébastien Roignant le dit ! On retrouve aujourd’hui un écran orientable sur la grande majorité des boîtiers grand public mais pas forcément sur les boîtiers Reflex pro. Pourquoi ? Difficile à dire… mais les constructeurs commencent à comprendre que cette option est devenue un véritable critère d’achat au fil du temps.
Il faut identifier deux types de besoins :
- pourvoir cadrer facilement depuis le raz du sol sans avoir à se coucher par terre
- pouvoir se filmer en facecam pour réaliser des VLOGs et Selfies
Dans le premier cas, un écran qui s’oriente vers le haut et le bas fera l’affaire, mais dans le deuxième cas il faudra bien vérifier que celui-ci peut également se retourner vers vous lorsque vous filmez votre propre visage. Le guidephotovideo.fr vous propose donc de filtrer (ou pas) les boîtiers sur ces deux types d’écrans orientables.
A vous de choisir !
Etape 4
Nous avons terminé avec la partie cosmétique du boîtier, parlons maintenant de choses plus techniques. Les performances et caractéristiques du capteur qui équipe votre boîtier vont définir les compétences de celui-ci.
Attardons-nous ici sur les caractéristiques les plus importantes à connaître et identifier sur un capteur.
SA DÉFINITION
Il s’agit surement du paramètre le plus connu des débutants. La définition correspond au nombre de pixels du capteur, par exemple 24 millions de pixels que l’on notera 24Mpx. Attention à ne pas confondre définition et résolution ! La résolution correspond à un nombre de pixel rapporté à une surface, par exemple 300dpi, soit 300 pixels par pouce. D’une manière général retenez que plus vous avez de pixels plus votre image sera détaillée mais plus votre fichier sera gros et lourd à traiter. Il n’est donc pas forcément nécessaire de vouloir à tous prix une grande définition car selon votre besoin il est peut-être préférable de réduire la définition au profit d’une meilleure gestion des situations à basse luminosité. Prenez par exemple un capteur d’une dimension de 24x36mm avec 24Mpx et un autre capteur de la même dimension (24x36mm) mais cette fois-ci avec seulement 12Mpx.
Les photosites (pixels) du premier seront forcément plus petits que ceux du deuxième, il sera donc en théorie moins performant pour gérer la faible luminosité. Cela reste un raisonnement théorique qui, dans la pratique, est bien plus complexe que ça en raison de l’immense diversité des technologies de capteurs présentes sur le marché. Par exemple, un Sony a7RIII équipé d’un capteur 24x36mm de 42Mpx de dernière génération est plus performant en basse lumière qu’un Canon 5D mark II et son capteur 24x36mm vieillissant de 18Mpx. Partez du principe qu’une définition située entre 18 et 24Mpx convient à 99% des situations, en deçà c’est un peu faible et au-delà ce n’est pas spécialement nécessaire sauf si vous avez un réel besoin de détail (photographie de studio, d’architecture,…).
[basel_info_box el_class= »no-price »]
Si vous avez des exigences en terme de définition, je vous laisse les préciser ci-dessous.
(valeurs exprimées en Mpx)
Ce critère est surtout important en photo car, pour exemple, la 4K comprend « seulement » 8 millions de pixels (4096×2160).
[/basel_info_box]
SA TAILLE
Il va de soi qu’il n’est physiquement pas possible d’intégrer un grand capteur dans un petit smartphone ou un appareil photo Compact. Ainsi, il existe des capteurs de différentes tailles pour différents besoins. Mais attention, il est possible de retrouver des tailles différents pour un même type de boîtier (il existe par exemple des Reflex avec un petit capteur et d’autres avec un grand capteur). D’une manière générale et sans rentrer dans les détails, retenez qu’un grand capteur aura plus de facilité à gérer des situations de basse luminosité ; qu’un petit capteur permet quand à lui d’utiliser des optiques de plus petite taille ; qu’un grand capteur permet de travailler plus facilement sur la petite profondeur de champ ; ou encore qu’un petit capteur offre rapidement la possibilité de zoomer loin (techniquement c’est un peu plus complexe que ça, mais l’idée est là).
Les normes connaître sont les suivantes :
- Le Plein Format (aussi appelé « Full Frame » ou « 24×36 »)
Ils’agit de la norme héritée de la pellicule argentique. Le capteur fait 24mm de haut par 36mm de large, c’est le plus grand capteur disponible chez votre revendeur habituel. Il existe des capteurs plus grands comme le Moyen Format, mais ce sont des boîtiers très chers et spécifiques. - L’APS-C
Environ 1/3 plus petit que le Plein Format, la norme APS-C est également très répandue. Il fait environ 15mm de haut sur 23mm de large (quelques variations selon la marque). - Le Micro 4/3
Environ 2 fois plus petit que le Plein Format, la norme Micro 4/3 est très utilisée par la marque Panasonic et sur des boîtiers Hybride accessibles. Il fait 13mm de haut sur 17,3mm de large. - Les tailles plus petites
Les plus répandues sont les 1″ et les 1/2,3″. Ces capteurs commencent a être très petits mais il est tout a fait possible d’obtenir de belles images avec. Bien évidemment il existe des capteurs encore plus petits qui équipent nos smartphones.
Le tableau qui suit devrait pouvoir vous aider à faire votre choix (peut-être par élimination ?).
1/2,3″ | 1″ | Micro 4/3 | APS-C | Plein Format | |
Dimensions (mm) | 4,5×6,2 | 8,8×13,2 | 13×17,3 | ~15×23 | 24×36 |
Travail sur la profondeur de champ | |||||
Travail sur les sujets très éloignés | |||||
Poids et taille des objectifs | |||||
Compétences en basse lumière | |||||
Taille du boîtier | |||||
Polyvalence | |||||
Qualité d’image | |||||
Artistiquement épanouissant | |||||
Budget (boîtier & objectifs) |
A vous de jouer ! Quelle(s) taille(s) de capteur souhaitez-vous ?
SA DÉFINITION
Ce point va être rapidement traité car le but ici n’est pas de s’étaler dans la technique mais de rester simple et efficace. La technologie des boîtiers ne cesse d’évoluer et ces dernières années ont été très riches en évolutions. Partez tout simplement du principe qu’un boîtier récent (moins de 2 ans) proposera théoriquement de meilleures performances, toutes catégories confondues, que ses grand-frères plus âgés. Mais attention, cela ne signifie pas pour autant qu’un boîtier de plus de 2 ans est juste bon à être jeté ! N’importe quel boîtier reste un outil permettant de s’épanouir et de développer sa créativité. Les capteurs les plus récents permettent de littéralement voir dans le noir, réaliser des suivis de focus à des vitesses et précisions folles ou encore de partager en quasi temps réel vos réalisations sur les réseaux sociaux. Mais est-ce indispensable pour votre besoin ? Si la réponse est oui, optez pour la nouveauté, si la réponse est non, achetez de l’occasion !
SA STABILISATION (ou pas)
Nous arrivons à une option révolutionnaire mais qu’il faut aborder de façon prudente. Certains boîtiers proposent un capteur stabilisé sur 5 axes (technologie nommée IBIS ou encore ISS) grâce auquel il vous est possible de voir disparaître tous les micro-tremblements que vous pouviez parfois observer dans vos séquences vidéo. Attention cependant, la stabilisation du capteur ne remplace PAS l’utilisation d’un système de stabilisation du boîtier en lui-même (steadicam, gimbal,…). Cette technologie est cependant bluffante et rend d’énormes services lorsque vous filmez à main lever ou sur certains stabilisateurs qui n’éliminent pas toujours les vibrations. Cependant, lorsque vous utilisez un système de stabilisation du boîtier performant, il n’est alors plus nécessaire de stabiliser le capteur, au contraire celui-ci DOIT être fixe et ne pas « se balader » car il risquerait de lui-même créer des tremblements à l’image.
Il s’agit d’une situation cocasse que les professionnels de la vidéo connaissant bien et c’est une des raisons pour laquelle pour ne retrouvez pas de capteur stabilisé sur les caméra professionnels type Red ou ARRI. Mais qu’en est-il de votre besoin à vous ? Si vous réalisez des vidéos à la fois à main lever et sur gimbal/steadicam grand public, il est alors préférable d’opter pour un capteur stabilisé, il vous offrira une plus grande flexibilité et vous pardonnera vos tremblements involontaires. Mais pas de panique si vous ne trouvez pas de boîtier au capteur stabilisé dans votre budget, vous vous en sortirez également en étant très prudent lors de vos prises de vue.
[basel_info_box el_class= »no-price »]
- Stabilisation optique intégrée : Pour les boîtiers de type Compact et Bridge
- Capteur stabilisé : Extrêmement pratique en photo et vidéo à main levée
- Capteur non stabilisé : Moins cher ou pour un besoin spécifique
[/basel_info_box]
Etape 5
Lorsque l’on parle de vidéo, un des premiers éléments auquel on pense est la définition de tournage. HD, FullHD, UltraHD ou encore 4K, vous connaissez ces termes, mais de quoi avez-vous réellement besoin ? La FullHD (1080p) est devenue depuis quelques années une norme que l’on retrouve sur les télévisions grand public, les écran d’ordinateurs ou encore les écrans de smartphones. Mais attention, vous n’êtes pas sans savoir que la 4K se développe à une vitesse folle depuis quelques années également et il devient de plus en plus courant de croiser des télévisions et autres écrans en 4K (ou UHD). Ainsi le choix de votre définition de tournage doit se faire en connaissance de cause et en fonction du support de diffusion final et de votre besoin réel en qualité. Vous pourriez vous dire qu’il vaut mieux filmer tout le temps dans la plus grande définition possible, mais sachez que vous allez ainsi produire des fichiers vidéo que votre ordinateur aura du mal à lire. De plus, pour le moment peu de boîtiers proposent de filmer en 4K avec un Frame Rate élevé et donc de réaliser des ralentis en définition élevée.
Le Frame Rate (FPS ou IPS) correspond au nombre d’images par seconde filmées. Plus vous filmez d’images par seconde, plus vous pourrez ralentir votre séquence vidéo au montage. En règle général plus la définition est élevée moins il est possible de filmer beaucoup d’images par seconde, et plus la définition est basse plus il devient alors possible de filmer davantage d’images par seconde. Tout est donc question d’équilibre entre qualité et nécessité de réaliser des ralentis ou pas. Vous retrouverez deux notations différentes pour ce paramètre : par exemple, le 50i désigne 50 trames par seconde en balayage entrelacé (i pour interlaced en anglais) et 25p correspond à 25 images pleines par seconde en balayage progressif (p). La notation en balayage entrelacé est utilisé sur du matériel analogique alors que le balayage progressive est quant à lui utilisé sur du matériel numérique. Vous retrouverez donc principalement la notation « p » dans les boîtiers numériques même si certains d’entre eux proposent également de l’entrelacé.
L’HD (720p)
La Haute Définition est un format vieillissant qui tend à disparaître même si certains boîtiers proposent toujours cette définition. En général le but aujourd’hui lorsque l’on filme en 720p est de profiter justement de Frame Rates plus élevés (selon le boîtier) que l’on mixera au montage avec d’autres plans à vitesse réelle filmés cette fois-ci en FullHD.
La FullHD (1080p)
Il s’agit de la définition la plus répandue et la plus développée sur les boîtiers à ce jour. Filmer et diffuser en FullHD c’est s’assurer de produire une qualité très convenable qui ne sera pas choquante aux yeux du public. Vous pouvez partir du principe que c’est un minimum que votre boitier doit pouvoir vous proposer et il est de plus en plus courant de pouvoir filmer en FullHD avec des Frame Rates élevés comme du 50 ou 60FPS ou encore du 100 ou 120 FPS, un régal pour booster votre créativité !
La 4K & l’UHD
Ces deux définitions sont confondues sur ce site afin de simplifier votre choix. Mais sachez que ce que l’on nomme 4K correspond à une définition de 4096px sur 2160px alors que l’UHD correspond à une définition de 3840px sur 2160px afin d’obtenir un ratio 16/9. Mais peu importe ici, retenez juste qu’il s’agit de définitions qui tendent clairement à s’imposer petit à petit sur les supports de diffusion. Cela ne signifie pas pour autant qu’il soit indispensable de tout le temps filmer en 4K ou UHD ! Comme je vous le disais précédemment, il n’est pas forcément toujours nécessaire et intelligent de produire de gros fichiers que votre ordinateur aura du mal à exploiter. De plus, rappelez-vous que très peu de boîtier sont aujourd’hui capable de proposer des Frame Rates élevés en 4K/UHD (hors caméras professionnelles très onéreuses).
24 FPS (24p)
Il s’agit du Frame Rate utilisé historiquement par le cinéma. Nous y sommes tous très habitué en raison des nombreux films que nous avons vu dans cette cadence d’images. Si vous souhaitez reproduire ce rendu cinéma, il vous faudra vous munir d’une caméra proposant ce FPS spécifique, mais il n’est pas du tout indispensable pour obtenir un rendu qualitatif et cinématographique.
25 FPS et 30 FPS (25p et 30p)
Le 25p correspond au standard PAL et SECAM utilisé en Europe et en France. Ce standard est hérité du 50i (images entrelacées) qui était utilisé en raison de la fréquence 50Hz de l’électricité dans cette zone géographique. Aux Etats-Unis et dans quelques autres pays, cette fréquence étant de 60Hz, la norme utilisée était le NTSC, soit 60 images entrelacées (60i), dont l’équivalent en images progressives est le 30p. Que retenir de tout ce charabia ? Et bien que ce n’est pas un critère lors de votre achat étant donné que tous les boîtiers proposent aujourd’hui à la fois le standard PAL et le standard NTSC.
50 FPS et 60 FPS (50p et 60p)
Ce sont les modes ralentis de base, ils vous permettent de réaliser des ralentis 2x de la vitesse réelle d’un mouvement. Le 50p pour la norme PAL et le 60p pour la norme NTSC. Avoir à voir disposition l’un de ces Frame Rates est incontournable si vous souhaitez intégrer des ralentis dans vos réalisations vidéo. Cependant très peu de boîtiers grand public proposent aujourd’hui ces Frame Rates en 4K ou UHD, mais pas de panique, en FullHD cela suffira amplement !
100 FPS et 120 FPS (100p et 120p) (HFR)
Ces Frame Rates plus élevés se nomment HFR pour « High Frame Rates » en anglais, ils vous permettent de ralentir beaucoup plus la vitesse réelle d’un mouvement afin de mettre l’accent sur celui-ci ou sur une émotion particulière : envole d’oiseaux, mouvement d’un sportif,… Avoir ces Frame Rates à votre disposition est réel avantage lors de certaines prises de vue, mais tous les boîtiers ne les proposent pas encore.
A vous de définir maintenant votre besoin.
Etape 6
N’oubliez jamais : nous faisons de l’audiovisuel ! 50% audio, 50 visuel !
Vous devez vous en douter, le micro interne d’un boîtier n’est pas jamais exceptionnellement bon, notamment lorsqu’il s’agit d’isoler un son ou une voix. Ainsi, demandez-vous quel est votre besoin en terme de prise de son ? Déjà, avez-vous besoin de réaliser des prises de son ? Si c’est le cas, est-ce pour principalement enregistrer une voix ? des sons d’ambiance ? ou des bruitages ? Votre besoin va définir le type de micro que vous devrez utiliser mais aussi s’il serait plus adapté ou non d’utiliser un enregistreur externe. Il est certain qu’il est bien plus pratique de brancher un micro directement sur un boîtier, cela permet d’éviter une étape de synchronisation en post-traitement mais aussi de trimbaler moins de matériel sur le terrain, de réduire le nombre de batteries à charger avant chaque sortie et de se simplifier la vie sur le terrain.
Cependant, sachez que l’utilisation d’un enregistreur apporte bon nombre de points positifs également : comme la possibilité de réaliser une prise de son multi-pistes, d’obtenir un son de meilleure qualité ou encore de moduler plus facilement le son en entrée. Ainsi, si vous avez pour habitude d’utiliser un enregistreur externe, il n’est pas forcément important pour vous que votre boîtier vous propose des options pour la prise de son. A contrario, si vous souhaitez brancher directement un micro sur votre boîtier, celui-ci doit pouvoir vous proposer au moins une entrée Jack 3.5 (mais pas forcément une sortie Jack). Idem pour la griffe supérieure du boîtier, qui, au-delà de son utilité très connue pour l’utilisation d’un flash, permet également de fixer un micro externe.
[basel_info_box el_class= »no-price »]
- Entrée Jack : Prise en entrée pour brancher un micro externe
- Sortie Jack : Prise en sortie pour brancher un casque audio
- Griffe supérieure : Permet de fixer un micro sur le dessus du boîtier
[/basel_info_box]
Etape 7
Ici le choix devrait être simple pour vous. Si vous êtes un professionnel, donc que vous avez des clients, il est préférable pour vous d’utiliser un boîtier proposant deux supports d’enregistrement (« double slot »). A l’inverse, si vous êtes un amateur, un seul support d’enregistrement devrait vous convenir.
Etape 8
Il est maintenant temps de découvrir quels boîtiers sont fait pour vous !
Appuyez sur « Filtrer » !
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